LE PROGRAMME EN DÉTAIL

ÉCONOMIE VERTE

Dans une société mondialisée comme la nôtre, la lutte contre le réchauffement climatique ne peut pas se cantonner à nos seules frontières. Continuer des importations génératrices de Co² quand la France peut produire par elle-même est un non-sens au regard de l’urgence climatique. Pour contrecarrer ce phénomène, la puissance publique doit accompagner le développement d’une économie verte et relocalisée.

LA FRANCE INSOUMISE

Contre la casse sociale et écologique

Dans son volet « instaurer un protectionnisme solidaire pour produire en France », issu du programme « L’avenir en commun », La France insoumise détaille sa volonté de renverser la table des échanges internationaux avec une nouvelle idéologie égalitaire, humaine et écologique en opposition à une forme de complaisance envers des pays ne respectant ni les droits de l’homme ni l’environnement.

  • Construire une autre politique internationale des échanges commerciaux, permettant de pratiquer des politiques de protection des droits sociaux et de l'emploi

  • Adopter des mesures anti-dumping d'urgence sur les industries, augmenter immédiatement les droits de douane pour les pays aux droits sociaux limités, prendre des mesures de rétorsion commerciales contre les paradis fiscaux

  • Imposer le respect de normes sociales et écologiques pour la commercialisation des produits importés en France

  • Réviser le Code des marchés publics pour favoriser les entreprises de l'économie sociale et solidaire, les produits et services écologiques, l'activité locale

EUROPE ÉCOLOGIE LES VERTS

Fin du consumérisme, début de la résilience

Le parti écologiste reste sur la ligne d’origine avec la proposition d’une société plus résiliente en remplaçant le modèle de société consumériste qui ronge notre environnement par un modèle plus rationnel. Cela passe par la remise en question des traités internationaux et par une manière de consommer et de produire plus saine en se focalisant sur le cycle de vie des produits. Ces points sont détaillés sur le site officiel, rubrique « économie résiliente »

  • Mise en place d’un plan d’investissement dans le déploiement de l’économie circulaire, notamment dans les secteurs de la réparation et du recyclage

  • Renforcement des règles et des conditions liées à l’écoconception des objets, via la remise en question de l’obsolescence programmé et à leur capacité à être revalorisés-réparés-réemployés

  • Réforme du code des marchés publics pour favoriser les entreprises locales, avec découpage des appels d’offres en lots pour permettre aux PME de concourir, notamment en se regroupant en groupement d’intérêt économique

  • Suppression du CETA

PARTI SOCIALISTE

Pour une France indépendante et décentralisée

Dans le programme de 2017 porté par Benoit Hamon, le parti socialiste s’accorde avec les autres partis de gauches sur l’annulation de la ratification des traités de libre échanges internationaux qui ne respectent pas les normes environnementales françaises et européennes. Le PS souhaite notammentlutter contre la délocalisation des entreprises.

  • Suppression du CETA

  • Obliger les entreprises qui délocalisent à rembourser les aides publiques

  • Accorder la priorité au made in France

  • Créer un fonds unique dévolu à la revitalisation des centres-bourgs et des centres-villes

GÉNÉRATION-S

Sécurité alimentaire et sécurité des approvisionnements

Sur son site internet, Génération-S présente ses idées d’une économie relocalisée en proposant de mettre un terme au CETA tout en développant les filières de production alimentaires locales. L’objectif étant de retrouver une alimentation saine et d’assurer une sécurité alimentaire en devenant indépendant des chaîne de production internationales.

  • Investissement et soutien des circuits courts

  • Développement de filière bio-solidaire

  • Suppression du CETA

PARTI COMMUNISTE

La reconnaissance attendue et légitime des agriculteurs

Le Comité national du projet du Parti communiste français présente dans ses 15 chantiers prioritaires une volonté de soutien fort du monde paysan. Il propose ainsi de relocaliser la filière alimentaire en mettant en œuvre une politique en faveur du monde agricole, essentiel pour le pays, mais aussi pour les producteurs trop longtemps méprisé par les gouvernements successifs :

  • Plan national de réindustrialisation du pays piloté par une planification rénovée et démocratisée

  • Création d’un fonds de soutien à l’agriculture paysanne et aux filières alimentaires relocalisées

  • Aller vers le 100 % bio et circuits courts dans les structures de restauration collectives

  • Loi sur la réduction des marges et pratiques dans la grande distribution pour des prix justes

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